Les prairies de fauche montagnardes
Ces prairies de fauche, typiques de la Haute Ardenne, se sont développées quasi exclusivement sur des plateaux d’une altitude supérieure à 550 m. Elles sont issues de la hêtraie climacique (sub-)montagnarde qui, défrichée, a permis le développement de landes sèches et humides et des prairies à faucher ont été aménagées aux environs des habitations. Ces prairies, peu fertilisées, étaient fauchées pour la production de foin et le regain était habituellement pâturé. Ces prairies ont un caractère nettement plus montagnard que les prairies de fauche de l’Alchemillo-Trisetetum (6510). Actuellement, celles qui ont subsisté sont surtout pâturées, perdant ainsi les espèces caractéristiques de leur cortège floristique. De plus, elles ne subsistent actuellement qu’à l’état de fragments.
L’association à Geranium sylvaticum est une variante plus grasse qui se présente sous la forme d’une prairie haute et fermée. L’association à Meum athamanticum, variante plus maigre, présente une structure radicalement différente, avec une végétation basse et fermée, dont la strate herbacée est constituée d’un gazon ras et dense de Festuca rubra, elle ressemble à une pelouse maigre à Nardus stricta dont elle dérive souvent.
Au niveau des sites du projet, cet habitat représente 206,8 hectares (1,72 % de la surface totale).